S.H.O.O.T. A.G.E.N.C.Y.
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 Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •|

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Trent A. Lissandre

Trent A. Lissandre


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MessageSujet: Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •|   Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •| EmptyMar 9 Juin - 19:40

|HJ| Je m’excuse d’avance pour la nullité du post, j’essaye de l’écrire en même temps je tape mon cours d’italien, le prof me regarde bizarre en plus U_u Il doit trouver ça louche que j’écrive autant pour son cours minable ;D Ah et là j'ai écris à la première personne mais si cela te dérange je peux repasser à la 3ème, il n'y aura pas mort d'homme (=

<< J’ai rarement le cœur au bord des lèvres. Certains croient même que je n’en ai pas.>>


    13ho2. C’était ce que prônait agressivement mon réveil digital. Je me suis toujours dis que je n’aimais pas cet objet de la vie courante. Toujours là pour me rappeler que je me lève à des heures impossibles. Mince. Quinze heure, c’est bien l’après midi ça ? La réalité est encore plus brutale que de minables chiffres rouges. J’ai un don ; celui de toujours être en retard. Malgré tout je m’accordai cinq bonnes minutes de plus, étalé sur le dos, plongé en grande contemplation de mon plafond en songeant à la veille. Que c’était-il passé ? Oh...
    Les souvenirs se bousculèrent sans ménagement dans mon esprit encore engourdis et je me revis entrer dans ce bar et rester figé quelques instants à la vue de ma soeur avec ce type. Elle n’avait pas semblé apprécier que je la traîne dehors, la forçant à quitter son verre et ce mec qui ne me plaisait pas franchement. Le pire c’est que je ne faisais pas ça pour l’embêter mais pour son bien. Fallait que je me lève. Sincèrement. Mais…Pas de motivation. Un grognement m’échappa lorsque je me rendis compte que je glissais doucement mais sûrement vers le sol et la perspective de tomber face contre la moquette comme une loque humaine ne me tentait pas. A l’approche de ce « danger » je tentai de me relever mais ce n’était pas mon jour. Mon genou resta coincé dans le drap et je tombai lourdement par terre, manquant de m’assommer sur un coin de ma table de nuit.
      « Merde… »

    Vue de près, la moquette était une chose presque effrayante. Ce truc moutonneux là…Un jour, je la changerais. Bientôt même... Le choc avait eu un seul avantage : il avait précipité mon réveil. J’avais un peu mal partout maintenant mais au moins je n’avais plus envie de me recoucher. Le carrelage glacial de la cuisine sous mes pieds nus m’arracha un long frisson. Par habitude je jetai un furtif coup d’œil dans un placard, me demandant si j’avais réellement faim ou si j’agissais par automatisme. Votant pour la première idée, j’abandonnai la quête de la nourriture pour aller prendre une douche revigorante, me demandant si ma sœur m’en voulait pour la veille ou non. Je me fou de tout. Sauf d’elle. Vingt minutes plus tard je me trouvais à deux pas de chez elle. Deux pas, une porte & un certain malaise me séparait d’elle. Je ne supportais pas l’idée qu’elle puisse m’en vouloir et me faire la tête comme un enfant boude sa mère qui vient de lui dire non pour la première fois. Je ne supportais pas non plus l’idée d’un froid entre nous. J’aimais trop nos câlins. Je ne suis pas égoïste, je pense ça en toute innocence et parce qu’il me faut un argument plus au moins potable mais en vrai c’est juste que j’ai besoin d’elle pour me sentir bien, pour être heureux. C’est ma sœur ; ma petite sœur. Et je l’aime.
    Sans me poser la moindre question vis-à-vis de mon geste, j’ouvris sa porte avec le double de ses clefs que j’avais. Une sonnette ça existe. Oui et alors ? Je ne dois pas connaître. Je refermai doucement la porte derrière moi, faisant le moins de bruit possible, me demandant si elle était réveillée ou non. Décuver l’alcool était une tâche désagréable toujours plus douce lorsqu’on dormait sagement en attendant. Je poussai la porte de sa chambre du bout de deux et ne put m’empêcher de sourire, satisfait de la trouver là endormie. Au moins je n’aurais pas à courir dans toute la ville à la recherche de ma petite sœur. Je repartis faire chauffer de l’eau dans la cuisine, m’appuyant sur le bord du plan de travail, songeur. A quel point pouvait-elle m’en vouloir ? Je tournais et retournais sans cesse cette question dans ma tête, la disséquant avec soin sans jamais trouver réponse si bien que mon inquiétude prenait de l’ampleur face à cette ignorance. Un détail dans l’appartement me ramena à la réalité : où étaient les autres ? Je ne m’attardai pas longtemps sur la question, réalisant combien elle était futile. Je perdis beaucoup de temps à faire du café, dans un état second proche du fantôme. J’étais là sans être là.J’étais là sans être là. Je revins dans la chambre plongée dans l’obscurité avec deux tasses que je posai sur un meuble avant de m’asseoir par terre, appuyée contre le lit de Mary. Je posai ma tête contre en l’observant de biais dans le silence le plus total – silence qui fut brisé par mon soupir. L’autre abrutis de l’autre soir, au bar, si je n’avais pas du ramener ma sœur chez elle, je lui aurais bien touché deux mots. Elle n’a plus 15 ans ; mais ça ne m’empêche pas de continuer à veiller sur elle et d’intervenir à chaque fois. Les gens sont trop bons pour être honnête. Et puis je n’aime pas qu’on regarde Mary comme une femme à mettre dans ses draps puis à mettre à la porte le lendemain. Mh. Elle va m’en vouloir. Cette pensée se répercutait dans mon esprit et me rendait un peu plus coupable sans pour autant me faire regretter quoi que ce ne soit, si ce n’est les cris. Ca, on aurait pu tout les deux s’en passer…
      « Debout feignante. »

    Ma voix ne fut qu’un murmure qui m’était plus destiné qu’à elle. Je souris comme un imbécile à cette idée et me redressai un peu pour caresser sa joue du bout des doigts avant de fermer moi aussi les yeux, sachant attendre son réveil sans me montrer trop agaçant.
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Mary A. Lissandre
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MessageSujet: Re: Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •|   Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •| EmptyMer 10 Juin - 2:24

|HJ| Ne t'en fais pas, j'aime beaucoup ton style =) Et puis, le réglement n'interdit pas la 1ere personne et moi ça ne me gène pas du tout ^^. Et puis franchement ... Pas de fausse modestie entre nous, d'accord ? Tu sais très bien que ton post n'a rien de nul ^^
Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •| 2cm1sl Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •| Robert39
Mary & Trent


    - Mmmmm, nan doud' laisse moi dormir ...
    Tandis que sa main se plaquait sur son oreiller et qu'elle entamait un demi-tour pour replonger dans les bras de son ami Morphée, sa jambe remonta le long de sa couette de lit en s'enroulant autour. Le lit était entièrement défait et les draps gisaient sur le sol comme si une guerre avait eu lieu ici quelques heures auparavant. Mais non, la seule bataille qui s'était déroulée ici, elle avait eu lieu la veille. Ou très très tôt le matin.

    Mary n'était pas à proprement parler une mannequin artificielle surfaite, non. Mais elle n'avait rien non plus de la bonne jeune fille fleur bleue de la campagne, elle préfèrait considéré qu'elle connaissait la vie, ce qu'elle avait à offrir et que, dans ces conditions, lorsqu'on nous tendait quelque chose d'apétissant il fallait s'en saisir, que cela soit présenté sous forme de fête, d'alcool, de drogue ou de mec. Et par bonheur bien souvent, les quatre choses lui tombaient dessus toutes ensembles. C'est ainsi que la veille, elle avait été invitée à sortir en boîte de nuit par un mannequin qui travaillait avec elle à l'agence. Le connaissant un peu de vue, et surtout de réputation, elle avait compris qu'elle se tenait là devant une très bonne occasion de s'amusée, et elle avait saisit l'occasion au vol.

    La soirée se déroulait comme toutes les autres, et elle avait fini un peu pompette et sur les genous du type en question, à se faire pelotter. Mais après tout, le mec n'y pouvait rien, n'est-ce pas ? Il ne faisait qu'appliquer le même fouttu théorême qu'elle : je vois, je veux, je prends. Et lorsque l'objet du désir est conscentant, majeur et vaxiné, honnêtement pourquoi se priver ?

    Mais ça, ce serait sans compter sur l'apparition de ... *roulement de tambour* SuperTrent ! Ou le retour du frère prodigue. Il était apparut comme ça et avait fait son petit numéro. Comme la plupart du temps, il n'avait pas posé de question, pas cherché à comprendre (mais franchement, elle n'était pas en position d'être cohérente, n'est-ce pas ?). Il l'avait porté, elle avait crié. En effet, ça n'avait pas servit à grand chose mais quand un grand brun musclé vous soulève comme une brindille, vous ne pouvez pas juste vous laissez faire. Surtout après 7-8 vodkas, mm ? Donc, vous criez. Pour exprimer votre mécontentement, uniquement. Car vous savez très bien qu'entre les muscles et les cris, vous ne sortirez pas vainqueur de la bataille.

    Résultat, il l'avait rammenée chez elle et elle avait passé la nuit, le matin et une partie de l'après-midi à cuver dans son lit. Forcément la nuit avait été agitée et elle avait fini avec sa nuisette et sa couette, le reste étant actuellement porté disparu. Parce que, en bon frère qu'il était avant de la mettre au lit il lui avait passé un gant sur le visage et poussé de force dans la salle de bain. N'est-il pas génial, mm ?

    Bref, hier soir, c'était hier soir. Ce matin, lorsqu'elle fut réveillée par ce même frère, elle ne réalisa pas immédiatement que c'était CE frère là. Pas qu'elle en ai d'autre, mais elle ne pensa pas immédiatement au frère qui l'avait viré de boîte hier soir.

    - Mmmm ... Hey Trent.


    Elle s'étira doucement, comme si chacun de ses muscles, chacune de ses articulations était roullée. Gracieusement, elle tortilla son corps dans tous les sens possibles avec une lenteur et une nonchalence non-calculée. Lui adressant un large sourire, encore dans le brouillard, ses yeux s'entrouvraient à peine. Doucement elle attrappa sa main, l'attirant contre elle.

    - Câlin.

    Et elle se lova contre lui pendant les longues minutes qui furent nécéssaire à son esprit pour sortir du sommeil. Elle s'enroula autour de lui, presque en ronronnant, et passant une main autour de lui, elle sourit.

    - Trent.

    Puis, elle ouvrit les yeux et le regarda cette fois en fronçant un sourcil.

    - Trent !

    ... Oui, le ton avait changé. Le 1er Trent était doux et calin, le deuxième était teinté de reproches. Sa main, qui ne demandait que de donner des caresses la seconde précédente s'abattit sur son torse brusquement alors qu'elle se relevait du lit, jetant ses cheveux en avant puis en arrière pour leur donner un brin de volume et un faux air coiffé.

    - Han Trent ! Bon sang, t'es pas possible. Qu'est-ce qui t'as pris encore ! Putain j'ai 22 ans quoi.

    C'était assez typique chez elle, cette manie de passer du doux au brûlant en à peine quelques secondes.

    - J'ai quand même encore le droit de faire ce que je veux. J'ai le droit de boire et si je veux sortir avec un mec, tu veux quoi, que je te les présentes tous un par un avant ? Parce que je te préviens, la liste est longue.

    Et voilà. Ca tapait bas, certes, mais c'est là que ça fait le plus mal, non ? Elle se retourna vers lui pour affronter son regard. Après tous, elle savait que la bataille ne durerait que peu de temps. Et qu'elle capitulerait très certainement la première. Mais à chaque fois elle se disait qu'elle finirait pas arriver un jour à lui faire comprendre qu'elle était une grande fille. En même temps, avouons le, elle aurait tout de même été très déçue de ne pas le voir à son chevet le matin, non ?
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MessageSujet: Re: Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •|   Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •| EmptyMer 10 Juin - 18:43

|HJ| Désolé celui-ci est plus court mais je dois absolument en finir avec mes révisions =S

    Sa phrase inconsciente me fit sourire par amusement. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’elle voulait dire mais peu m’importait. Je restai silencieux et fut étonné qu’à son réveil elle réclame ainsi ma présence. N’avait-elle donc aucun souvenir de la veille ? Ne voulant pas me faire jeter par la suite, je ne lui fis pas remarquer, affichant un sourire satisfait. Je refermais une nouvelle fois les yeux, la laissant prendre place contre moi.
      « Salut Mary… »

    Je ris doucement en la serrant contre moi mais la désillusion fut plus violente que je ne l’aurais souhaité. J’eus un hoquet de surprise quand sa main s’abattit sur mon torse alors que j’ouvrais les yeux, affichant un air désarmé mais qui ne fit que passer sur mon visage. Je lui répondis par un simple grognement, soutenant son regard sans éprouver le moindre remord de la fliquer encore et toujours. Je m’en fou moi que tu aies vingt deux ans little sister. Je m’apprêtais à lui répondre lorsqu’elle prononça une phrase qui blessa mon ego. Je n’étais pas naïf, je me doutais bien que je ne connaissais pas exactement tous les mecs qu’elle pouvait connaître mais de là à ce qu’elle me dise ça de cette façon…Cela me glaça le sang. Je serrai les dents, le regard lourd de reproche alors que je me relevai.
      « Parce que tu crois sincèrement que tu te serais amusée après autant de verre ? Tu crois que ça aurait pu t’apporter quelque chose ? Tu avais tellement bu que tu n’aurais pas su me dire s’il était blond ou brun ! On peut boire sans finir bourré comme toi, à te faire pelotter parce un gars que tu ne connais que par sa gueule et sa foutue réputation. »

    Je plongeai mon regard dans le sien, lui en voulant de taper si bas. Ca faisait mal et elle le savait. Je ne voulais que la protéger. Je laissais revenir le silence et croisai les bras. Je ne cèderais pas. J’étais là pour elle et s’il fallait qu’on soit en désaccord, autant aller au bout des choses si elle cela pouvait lui faire un bien quelconque de s’en prendre à moi parce qu’elle avait manqué une occasion de finir dans les draps de l’autre. Je savais que cela ne durerait pas et sans doute que lorsque je partirai d’ici cela sera comme si rien de tout ça ne s’était passé.
      « Mary… Ne sois pas bête. Tu as vraiment envie de te réveiller un matin avec la gueule de bois avec toutes les traces de la veille et te rendre compte que je suis pas là ? »

    Mon cœur se serra à cette question puis je soupirai en secouant doucement la tête. Je serais toujours là. Je revins vers elle avec le sourire sur les lèvres et me coucha sur son lit avant de l’attirer contre moi sans lui laisser le choix. Je la bloquai contre moi en riant doucement. Je n’aimais pas faire la tête. Je n’aimais pas quand elle m’en voulait. Mais les lendemains soirées, elle n’appréciait jamais que je l’enlève à son prince charmant – ou pas. C’était une habitude à prendre même si je ne m’y faisais pas.
      « Je m’en fou que tu aies vingt deux ans… », lui murmurais-je à l’oreille avant de l’embrasser sur le front et de lui rendre sa liberté, l’observant avec calme, ne sachant pas si j’avais réussi à regagner sa bonne humeur.

    Ce n’était qu’un type, et elle était suffisament belle pour en trouver un autre en claquant des doigts. Et puis je ne parvenais pas toujours à être là au bon moment. Il m’arrivait aussi de sortir. Souvent même. Mais aussi, souvent, je tombais sur ma sœur. Ce n’est que du hasard ! – ou presque.Je posai mes mains sur sa taille et pianota doucement du bout des doigts en me perdant dans son regard. Ce que je me sentirai bête si jamais elle persistait à m’en vouloir. Je tenais trop à elle pour le supporter.
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MessageSujet: Re: Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •|   Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •| EmptyVen 12 Juin - 22:59

|HJ| T'inquiète pas moi aussi ^^





    Mary haussa un sourcil. C'était amusant tout de même, de l'entendre lui faire la leçon de morale. Après autant de verre ? Mais, de quoi était-il rééllement question, mm ? De mec, d'alcool ou de lui ?

    - Ca c'est la meilleure. L'hopital qui se moque de ... Après autant de verre ?! Parce que toi, c'est sur, tu ne bois jamais, tu ne sors jamais et tu ne traine jamais avec des mannequins sexy, je suppose. Trent, c'est pas de moi qu'il est question là.

    Voilà maintenant qu'il remettait en cause ses choix en matière de mec. Manquait vraiment plus que ça pour la mettre en rogne. Elle se retourna vers lui, ses yeux lançant des éclairs.

    - Tu me laisserais sortir avec toi, mm ? Si jamais je rencontrais un mec comme toi, tu ne voudrais ja-mais que je sorte avec toi. Alors t'es franchement pas super bien placé pour parler si tu veux mon avis. En plus, il était brun. Un vrai brun si tu veux tout savoir, Travis.

    Elle se rapprocha de lui, plongeant son regard dans le sien avec une lueur de ... défi.

    - Un super coup qui plus est.

    Elle se mordit l'intérieur de la joue. Oui, c'était petit. Très petit, car elle savait que son frère n'aimait pas forcément l'idée de savoir que sa soeur avait des relations avec des hommes. M'enfin, elle avait 22 ans, elle était majeure et vaccinée, non ? Qui plus est, Mary n'était pas non plus très portée sur le sujet. Elle allumait beaucoup plus qu'autre chose, mais il n'avait pas besoin de le savoir. En le voyant croiser les bras, elle ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel. Il se prenait vraiment pour son père. Enfin, un père plutôt parce que leur père à eux, il l'aurait laissé sortir en boite avec le mec de la veille à 14 ans, le connaissant. Mais dans le monde du show-biz, on a toujours l'impression que les enfants sont des adultes. M'enfin, le fait que son père ne se soit jamais comporté comme tel justifiait-il que son frère prenne le poste ? Non, définitivement non.

    Sauf que ... Lorsqu'il lui dit qu''elle était bête, elle ne put pas vraiment le contredire. A choisir entre désaouler sur le canapé de Mr Freedent White de la veille, en se faisant trippoter certainement, et le réveil câlin auprès de son frangin, y'avait carrément pas photo. Mais ça, jamais elle ne le lui avouerait. Elle l'observa donc se rapprocher en silence avant de le voir s'alonger à nouveau à coté d'elle. L'enlaçant, il la bloqua et elle se débatit un instant, puis elle l'entendit rire. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres et elle cessa la bataille. Il avait gagné, elle avait perdu. Comme ... chaque fois. Parce que s'il était le grand frère protecteur et elle celle qui piquait sa crise le plus souvent, lui avait bien plus de volonté qu'elle. Pour l'empêcher de rester le soir, lui prouver qu'elle avait tord en lui tenant tête, il était le maître. Tandis que dans son cas, un sourire et un câlin suffisaient bien trop souvent à faire fondre toutes ses lignes de défenses.

    Lorsqu il lui murmura à l'oreille, elle réprima difficillement un rire. En effet Mary était très chatouilleuse dans son genre. A cet aveu, elle poussa ce qu'on pourrait qualifier d'un soupir-gémissement, entre le désespoir et le bonheur. Elle le regarda intensément un instant. Tout était si fusionnel entre eux que s'en était troublant. Que serait sa vie sans lui ? Pourrait-elle jamais être un peu indépendante ? Pire, le voulait-elle ? Elle se rapprocha de lui et glissa ses mains derrière sa nuque, rapprochant son visage du sien. Fermant les yeux elle vint coller son front contre le sien et resta un instant ainsi, silencieuse.

    -Je te déteste. Je t'aime. Je t'aime. Non, je te déteste. Et tu sais le pire ? Je n'arrive pas à le penser vraiment alors que tu m'as trainé hors d'une boite de nuit, arraché à mon prince charmant d'une nuit avant les douzes coups de minuit et que tu te pointes comme une fleur chez moi le matin. Tu m'expliques ?

    Elle se recula un peu, et avec un sourire malicieux elle se retrouva sur lui.

    -N'empêche, va falloir que tu payes ...

    Et voilà, la seconde d'après il se retrouvait la tête sous un oreiller à se faire étouffer et chatouiller. Ca commençait toujours pareil. Ca finissait toujours exactement pareil. Enfermé dans leur routine tels deux petits vieux, mais c'était tellement agréable. Elle éclatait de rire, poussait des cris. Lorsque la bataille fut achevée, elle était allongée de tout son long sur le lit, sur le dos, et elle serrait son oreiller au niveau de son coeur comme si c'était une peluche. Ce dernier cachait à moitié son visage et elle s'amusait à le regarder à la dérobée, cachée derrière celui-ci. Avec malice, elle prit une voix enfantine.

    - Mmmm, mon doud', tu me fais le p'tit déj', mmh ?
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MessageSujet: Re: Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •|   Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •| EmptyDim 14 Juin - 14:44

    Il est vrai que je n’avais pas apprécié ses mots qui m’ont en quelque sorte griffé mon ego ou bien simplement mon honneur, je n’en sais trop rien. Je sais juste que j’avais ressenti ce pincement au cœur désagréable sans pour autant prononcer le moindre mot. On ne peut pas toujours ressortir indemne d’une guerre mais puisque j’emportai la victoire, je ne me plaignis pas. Tu me détestes Mary ? Je posai sur elle un regard rieur et finis par fermer les yeux à mon cœur, l’écoutant calmement. Non, je ne pouvais rien expliquer. Absolument rien. Je pouvais râler, protester, la traîner de force hors d’un bar en accusant bourrade et cris que je ne lui en voulais jamais. Je ne pouvais pas. Je ne cherchais même pas à vrai dire. Je l’aimais quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise. J’avais confiance et c’était irréversible. Je crois même que si demain elle tuait quelqu’un, je serai là pour l’aider et la protéger. Mon amour pour elle est bien plus fort que les lois de la raison. Je ferais tout pour la protéger. Le reste…je m’en fou. Mh. Je le dis souvent ça non ?
    Payer ? Et de quelque sorte. Mes sourcils s’arquèrent sous l’effet de la surprise avant qu’un coussin ne vienne tenter de m’étouffer. De là partir des éclats de rire étouffés et je tentai en vain de fuir ses chatouilles. Lorsqu’elle cessa enfin je riais encore doucement et pour lui rendre la monnaie de sa pièce je vins poser ma tête sur l’oreiller qu’elle tenait dans ses bras, à moitié couché sur elle. Je soupirai l’air excessivement lassé à l’idée de lui faire son petit déjeuner mais je ne pus jouer la comédie plus longtemps, riant de nouveau.

    « Ton petit déjeuner ? T’as vu l’heure ? Sale affamée ! »

    Je me redressai un peu en la regardant et souris. Okay pour le petit déjeuner. En me relevant, je ramassai ma cigarette qui dans la bataille avait glissée de sa place initiale : derrière mon oreille. Je trébuchai sur un truc, manquant de m’étaler par terre comme j’ai pu le faire en me levant ce matin mais j’eus plus de chance et je pus me rattraper. C’était elle ou moi qui avait trop bu ? Des fois on pouvait se poser la question. Je récupérai les tasses de café maintenant froid que j’avais abandonné là et partis lui préparer son petit déjeuner.
    Une dizaine de minute plus tard j’étais revenu avec un plateau.

    « Mademoiselle la Princesse est servie. »

    Je souris, posa le plateau sur ses genoux et vint m’asseoir à côté d’elle, mangeant quelques grains de raisins. Je n’avais pas spécialement faim, c’était plus une forme étrange de gourmandise. Je comptais bien passer ma journée ici, avec elle.

    « T’as prévue de faire un truc spécial dehors ou je peux rester ? »

    Je posai sur elle un regard inquisiteur accompagné d’un large sourire. Il y avait peu de chance pour qu’elle ait pu prévoir quoique ce soit, vu son état de la veille. Finalement je me couchais sur le dos à côté d’elle, jouant distraitement avec la cigarette. Une fois de plus on avait eu un semblant d’engueulade puis avait chahuté. C’était toujours pareil. On se disputait pour la forme mais on savait tous les deux que c’était plus qu’éphémère et sans aucun sens sachant qu’après on serait de nouveau les frère et sœur parfaits.

    « On devrait aller faire un tour en ville à deux un jour… »
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MessageSujet: Re: Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •|   Dөn`t leave me |• Mary A. Lissandre •| EmptyVen 19 Juin - 11:44

|HJ| Désolée du retard ... Exam du bac U_u

    Qu'est-ce qu'il croyait, mmh ? Il fallait bien qu'elle déjeune la petite Mary, elle était en pleine croissance. Bon peut-être plus, d'accord mais quand même. Elle s'était toujours surprise elle-même à pouvoir ingurgiter tout ce qu'elle voulait sans prendre un gramme. Alors, autant en profiter, non ?

    - Hey, faut bien que je déjeune ! Si t'es sage, je partagerais avec toi.

    Elle le gratifia d'un large sourire alors qu'il se levait pour aller chercher l'objet de son désir. Tandis qu'il glissait, elle remarqua qu'il avait fait tomber sa cigarette et qu'il la récupérait la seconde qui suivait. Elle fit une petite moue boudeuse.

    - Bah alors, on a la gueule de bois, mm ? Sérieusement si j'étais aussi casse-pied que toi, je te tannerais pour que tu arrête de fumer comme un pompier. Sérieusement, c'est mauvais pour le souffle. Quand t'auras plus la forme, comment tu pourras satisfaires les désirs de la moitié des femmes de Londres, hein ?

    Elle lui tira la langue, mi-moqueuse mi-amusée. Elle le vit revenir quelques minutes plus tard avec son plateau qu'il posa sur ses genoux, la gratifiant du surnom de Princesse. Que pouvait-elle répliquer, puisqu'il la traitait comme telle ? Elle lui tendit la main pour l'attirer sur le lit à coté d'elle.

    - Merci mon Prince, que ferais-je sans vous.

    Ils éclatèrent de rire. Elle commança par boire le verre de jus d'orange qu'il lui avait amené et jeta un oeil au plateau. Jus d'orange, une tartine de beurre et des fruits. Elle le regarda, amusée et attendrie.

    - Et le lait, mm ? Pour fixer le calcium sur les os ...?

    Elle se moquait gentiment. Mais il faut bienavouer que son plateau était très équilibré, car si son frère la traitait comme une princesse, faisant partie du milieu de la mode il n'en ouliait pas le fait qu'elle devait gagner sa ligne, son gagne pain. Elle lui tendit un raison en riant.

    - Mmm... J'avais prévu de sortir avec mon copain mais ... Ah, oui c'est vrai, j'en ai plus. Aaah merde.

    Elle se pencha sur sa table de nuit pour attrapper son portable.

    - Han j'avais zappé que je devais voir Nathanaël en début d'aprèm ...

    Citation :

    From : Mary
    To : Natie
    Dsl, zapé notre rdv. Sortie hier, lunettes noires de bon ton pour une bonne semaine. On remet ça à demain ? Biz, jtd.

    Elle reposa le téléphone et repiqua un raisin.

    - C'est bon beau gosse je suis toute à toi.

    Elle posa le plateau sur le sol, qui était déjà en assez mauvais état, puis elle vint s'allonger à coté de lui. Elle se pencha sur le coté pour le regarder, posa son coude sur l'oreiller et mis sa tête sur sa main.

    - Mmm, si on fait les boutiques ensemble, ce que j'adorerais par ailleurs ... Mmm, te rhabiller serait un pur plaisir. Faut dire que t'es super bien foutu, t'as raté ta vocation en te mettant au journal, t'aurais pu faire mannequin.

    Elle releva les yeux vers lui, rougissante. Elle oubliait parfois qu'elle pensait tout haut et détestait le complimenter devant lui. Elle aimait mieux lui dire qu'elle le trouvait moche, même si le message passait. Il ne fallait pas trop le flatter, toutes ses conquêtes s'en chargeaient bien assez pour elle.

    - Ou pas.

    Un léger sourire se peignit sur son visage alors qu'elle reprenait.

    - Bref ce que je voulais dire c'est que ... Y aurait-il une chance pour que puisse acheter une jupe au dessus du genou, mm ? Ou même, autre chose qu'une combinaison de ski ?

    Elle posa sur lui un regard empli de malice, rieur. Non, Trent n'était pas exactement le genre de grand frère qui vous interdit de sortir si vous portez une tenue un peu indécente. Mieux ne vallait pas, car Mary portait souvent du court. Mais elle voyait bien que quand elle lui demandait conseil, généralement il s'arrangeait pour que ça ne dépasse pas la moitié de la moitié de sa cuisse... Erf, les grands-frères ...
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